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Chars israéliens
Israël n'a pas écarté la possibilité de mener une attaque contre les installations nucléaires iraniennes dans les mois à venir, malgré le refus de Washington de soutenir tout projet d'attaque.
Tel Aviv semble déterminé à envisager « une action militaire limitée » contre les installations nucléaires iraniennes dans les mois à venir.
D'après des informations rapportées par Reuters le 20 avril, des responsables israéliens auraient indiqué que l'État hébreu pourrait envisager « une frappe limitée » contre les installations nucléaires iraniennes, une action qui nécessiterait un soutien minimal de la part des États-Unis, contrairement à la campagne de frappes plus étendues envisagées précédemment. Ces frappes contenues pourraient avoir lieu d'ici la fin du printemps ou l'été, bien qu'aucune décision définitive n'ait encore été prise.
Dans ce contexte, un responsable de la sécurité iranienne a déclaré à Reuters que Téhéran possédait des informations fiables faisant état de projets d'attaques israéliennes contre ses sites nucléaires. L'Iran a déjà promis de riposter en cas d'agression.
Ces délibérations israéliennes interviennent dans un contexte diplomatique déjà tendu, alors que le deuxième cycle de négociations entre les États-Unis et l'Iran vient de s'achever à Rome.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié ces discussions de « constructives », tandis qu'un responsable américain a estimé que des « progrès importants » avaient été réalisés. Ce cycle de pourparlers a permis de poser les bases pour une reprise des négociations, avec des rencontres supplémentaires entre experts prévues pour le 26 avril à Oman. Ces discussions visent à apaiser les tensions liées au programme nucléaire iranien.
Washington rejette toute option militaire
Le 16 avril, le New York Times a rapporté que le président américain Donald Trump avait rejeté toute proposition israélienne de frappes d'envergure, préférant privilégier la voie diplomatique. « Je ne suis pas pressé de le faire, car je pense que l'Iran a une chance de vivre en paix. C'est ce que je souhaite », a déclaré Trump aux journalistes le 17 avril.
Trump avait annoncé le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire iranien en 2018, un texte qui avait pour objectif de limiter le programme nucléaire de Téhéran en échange d'un allègement des sanctions internationales. Après le retrait américain, l'Iran avait continué de respecter l'accord pendant un an avant de s'en désengager progressivement.